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À la manière de Giuseppe Arcimboldo, qui juxtaposait légumes et coquillages pour figurer des visages impériaux, notre époque assemble serveurs et algorithmes pour peindre avec des octets. L’imaginaire créatif s’ingénie avec de nouvelles palettes numériques autant qu’il questionne les contours mouvants de l’inspiration. L’humour est dans le pixel, parfois amer, toujours intrigant.
Le marché de l’art IA
Décryptages
L’histoire de l’art généré par intelligence artificielle commence bien avant l’émergence de Midjourney ou DALL-E. Dès les années 1950, des pionniers comme Harold Cohen développent des programmes capables de produire des œuvres simples. Sa création, AARON, engageait un dialogue entre programmation et esthétique. À la même époque, Vera Molnar, artiste franco-hongroise, intégrait des algorithmes rudimentaires à son travail abstrait, anticipant profondément notre ère binaire.
Un tournant décisif s’amorce en 2014 avec les GANs (Generative Adversarial Networks), qui ouvrent à la création de visuels d’une qualité impressionnante. Google s’invite dans la danse en 2015 avec DeepDream, outil hallucinogène qui imprime des figures oniriques dans n’importe quelle image existante. En 2018, le collectif Obvious vend chez Christie’s une œuvre IA, Portrait d’Edmond de Belamy, pour 432 500 dollars, façon Vermeer pixelisé dont la signature est une formule mathématique.
L’écosystème technologique de l’art IA repose sur une série d’outils sophistiqués. Le Machine Learning, ou apprentissage automatique, représente à lui seul plus de 40 % du marché en 2023. Les GANs créent à partir de rien, tandis que les générateurs texte-vers-image, tels que ceux mentionnés plus haut, matérialisent les suggestions linguistiques en tableaux numériques parfois plus évocateurs que les œuvres de la peinture métaphysique.
Les outils de restauration et d’authentification prennent eux aussi appui sur l’IA. Des algorithmes spécialisés dans la détection des dégradations offrent un taux de précision allant jusqu’à 86 %. Quant à l’amélioration de résolution, elle permet enfin d’exposer les créations générées dans des formats dignes de la nef du Grand Palais.
Le marché mondial de l’art IA pourrait atteindre les 40,4 milliards USD d’ici 2033. Parmi les moteurs : l’adoption croissante de ces technologies par les artistes, la popularité grandissante des NFT et de l’art numérique (2,5 milliards de dollars échangés rien que sur le premier semestre 2021 … c’était il y a 4 ans!).
Le profil des acheteurs d’art généré par IA se dessine clairement : au-delà des 28 % des moins de 35 ans qui admettent avoir déjà acquis de l’art généré par IA, on constate que les nouveaux collectionneurs, c’est-à-dire ceux qui collectionnent depuis moins de trois ans, sont particulièrement ouverts à cette forme d’expression, avec 7 % ayant déjà fait des acquisitions et 39 % envisageant d’en acheter. Les passionnés d’art constituent également une part significative de ce public, avec plus d’un quart (28 %) ayant déjà acheté de l’art généré par IA, et plus de la moitié (52 %) déclarant qu’ils pourraient le faire à l’avenir.
Ces acheteurs se distinguent par leur enthousiasme et leur optimisme quant au potentiel de l’art IA, percevant davantage sa valeur et sa capacité à atteindre des niveaux de prix comparables à l’art traditionnel, contrairement aux collectionneurs confirmés qui se montrent plus sceptiques. Leur intérêt est souvent motivé par la qualité artistique, la nouveauté et le caractère unique des œuvres générées, ainsi que par la réputation des vendeurs (qu’il s’agisse de galeries, de maisons de ventes aux enchères ou de plateformes en ligne).
« Ce n’est pas la technologie elle-même qui fait l’œuvre d’art, c’est la capacité de cette technologie à interroger à nouveau ce que signifie créer. »
Mais toute lumière artistique projette son ombre. L’irruption de l’IA suscite nombre de controverses : qui est l’auteur d’une œuvre sans main ? En 2023, l’US Copyright Office rappelle clairement que seules les œuvres comportant une touche humaine peuvent bénéficier d’un droit d’auteur.
Des questions fondamentales d’authenticité, d’originalité et de paternité se posent avec acuité, remettant en question la valeur de la « main humaine » et le concept même d’œuvre d’art. Des préoccupations concernant l’impact sur la créativité humaine, le risque de bulle spéculative, la consommation énergétique élevée et la facilité potentielle de générer des contrefaçons assombrissent ce tableau. Une forte attente de transparence quant à l’origine (humaine ou IA) des œuvres témoigne de la nécessité de surmonter ces défis pour que l’art IA s’épanouisse de manière responsable et éthique sur le marché.
Quant aux acteurs traditionnels ? Nombre d’entre eux résistent encore, mais les grandes maisons comme Sotheby’s ou Christie’s ont intégré les NFT dans leurs ventes, entérinant une mue irrémédiable du marché. Des galeries 100 % digitales, telles que Artsper ou Maiiart.com, proposent des œuvres et collections nativement numériques, dans un environnement pensé pour fluidifier l’acquisition et valoriser de nouvelles formes d’expression.
À la Renaissance, les artistes comme Léonard de Vinci intégraient déjà les codes de la technique à leur art — perspective linéaire, anatomie, optique. À y regarder de près, la logique qui préside à la création par IA n’est pas si éloignée de ces époques où l’innovation et la beauté marchaient bras dessus bras dessous.
De même que Ingres vantait la « ligne pure » pour dépasser la seule apparence visible, les artistes de l’IA recherchent aujourd’hui une syntaxe nouvelle de la lumière et du sens. Reste à définir si leur alphabet nous touche aussi profondément que la chair des modèles anciens.
Merci d’avoir écouté cet épisode et à bientôt. Pour prolonger l’exploration, découvrez les horizons singuliers de l’art généré à voir sans écran interposé sur maiiart.com.
Maiiart.com est une galerie d’art en ligne qui se distingue par son concept unique de création d’œuvres d’art créées par l’assistance de l’Intelligence Artificielle. Les créations sont inédites, belles et émouvantes, marquant une nouvelle frontière de l’expression artistique. L’intelligence artificielle utilisée par Maiiart.com embrasse l’héritage des grands maîtres, passés et présents, pour créer des œuvres inspirées de la Renaissance à aujourd’hui.
Explorez les œuvres d’art inspirées par des artistes célèbres de toutes les époques et de tous les styles. Peinture, photographie, dessin ou art numérique : ces œuvres capturent l’esthétique et l’esprit des grands maîtres, tout en explorant des sujets qui leur étaient chers.
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