Ayumi Yosaka nous offre une œuvre photographique en noir et blanc, évoquant les travaux de Willy Ronis, Robert Doisneau et Henri Cartier-Bresson. L’œuvre dépeint un enfant tenant un sac en papier contenant du pain, adossé à une porte métallique. Les yeux de l’enfant, levés vers le ciel, dégagent une joie innocente.
La composition de l’image est bien équilibrée, avec l’enfant et la porte métallique formant un contraste visuel intéressant. Les tons de gris dominants renforcent l’ambiance rétro de la scène, rappelant les photographies de rue des années 50.
L’utilisation du flou et du grain, caractéristiques de la photographie argentique, ajoute une dimension nostalgique à l’œuvre. Le choix du noir et blanc renforce l’intemporalité de la scène, tout en mettant l’accent sur les textures et les formes.
L’œuvre s’inscrit dans la tradition de la photographie humaniste, mettant en lumière des moments de vie quotidienne. Elle évoque l’œuvre « Le Petit Parisien » de Willy Ronis, où un enfant tient fièrement sa baguette de pain.
La porte métallique, avec ses inscriptions illisibles, ajoute une touche d’urbanité à la scène. Elle sert de toile de fond à l’enfant, mettant en valeur sa silhouette et son expression joyeuse.
Enfin, le sac en papier contenant du pain est un détail qui ancre l’œuvre dans la réalité quotidienne. Il symbolise à la fois la simplicité et la beauté de la vie de tous les jours. C’est un élément récurrent dans l’œuvre de Doisneau et Cartier-Bresson, qui ont souvent capturé des scènes de vie quotidienne dans leurs photographies.






