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Comme le disait Oscar Wilde, « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles »… ou parfois dans un nuage de pixels. Du doigt taché de pigment aux algorithmes savamment entraînés, l’art fait sa mue, échappant à la craquelure du cadre pour se réinventer dans la lumière froide des écrans. Au détour d’un clic, l’on croise un Vermeer moderne, l’œil toujours aussi limpide, mais entouré d’architectures impossibles ou veillé par un robot dissimulé dans l’ombre du rideau.
En octobre 2018, le portrait d’Edmond de Belamy, une œuvre générée par une intelligence artificielle supervisée par le collectif Obvious, était adjugé à 432 500 dollars chez Christie’s. Peint avec les outils d’un logiciel d’apprentissage, ce visage flou, aux airs post-baroques, évoquait quelque cousin oubliable d’un Franz Hals. Depuis, les galeries et foires d’art contemporain ouvrent timidement leurs cimaises aux œuvres numériques, oscillant entre méfiance et émerveillement. À la FIAC 2023, une salle entière fut consacrée à l’hybridation peinture/IA, où l’on pouvait admirer une réinterprétation saisissante de Hopper, ses silhouettes solitaires bercées par une lumière que même un processeur NVIDIA parvient à rendre presque tactile.
D’un certain point de vue, l’alliance entre artiste et algorithme ressemble à ces mariages d’époque entre familles voisines : tout le monde a une opinion, rarement la même. Mais à bien y regarder, cette alchimie inattendue ne fait qu’aiguiser notre regard sur ce qui fait la richesse d’une œuvre : sa capacité à nous surprendre. Les goûts et les couleurs, dit-on, ne se discutent pas… sauf dans les commentaires des galeries numériques. Certains y voient la trahison des maîtres, d’autres, leur résurrection, parfois en chemise hawaïenne ou dans le décor d’un jeu vidéo soviétique. Une chose est sûre : l’émotion, elle, reste intacte, rémanente, comme une tache d’encre sur un papier buvard ancien.
Face à la question du titre, une réponse surgit, féconde et picturale : oui, on peut réinventer les maîtres par l’IA, et ce n’est pas leur rendre un mauvais service. Au contraire, cela permet de réintégrer les grands noms de l’histoire de l’art dans une conversation contemporaine. Sur Maiiart, les œuvres de Léonard de Vinci prennent des airs de songes futuristes, la Mona Lisa y apparaît tantôt plongée dans un jardin de chrome, tantôt entourée de créatures mi-organiques, mi-numériques. Quant à Vermeer, sa fameuse Jeune fille à la perle se décline en autant d’univers alternatifs : ambiance tokyoïte, tribale ou même dystopique, sans jamais perdre l’intensité muette de son regard.
L’exploration ne s’arrête pas là. On y découvre aussi des relectures de Hopper baignées d’un soleil crépusculaire irréel, des clins d’œil à Grant Wood transposés dans des décors de science-fiction vernaculaire, ou encore des pastiches de Warhol et Lichtenstein composés avec des palettes électroniques qui semblent avoir trempé dans une boîte d’émoticônes. Cette réinvention est précieuse pour les passionnés d’art décoratif, de mise en scène intérieure ou de création singulière.
Pour un salon sobre ou un bureau minimaliste, un visage d’inspiration Renaissance sur fond fractal apporte un contraste subtil. Dans un couloir étroit, une série de diptyques façon pop art génératif injecte humour et lumière. Et pour les amoureux d’ambiances américaines et crépusculaires, un hommage digital à Nighthawks suffit à recréer tout un climat psychologique.
Parce qu’opposer créativité humaine et IA est un faux débat. L’outil, en soi, n’est jamais que le prolongement de la main. Le logiciel MidJourney, devenu emblématique pour ces créations entre rêve et surréalisme, repose sur des moteurs d’apprentissage nourris des milliers d’œuvres existantes.
« Tout ce qui a besoin d’être expliqué n’est pas l’art. » – Georges Braque
Ce feed-back constant avec les chefs-d’œuvre du passé permet des propositions visuelles inédites, riches de textures et d’échos. Il ne s’agit pas d’imiter, mais de dialoguer. Tout comme l’Humanisme de la Renaissance s’appuyait sur la redécouverte des textes antiques, l’art génératif revisite les grandes toiles pour en extraire la moelle vivante, ce qui fait encore battre le cœur du spectateur d’aujourd’hui.
Dans son article paru dans Le Monde – Arts (édition du 12 novembre 2023), Clarisse Fabre rappelle que « les œuvres générées par IA ne sont ni un gadget, ni un simple jeu technologique, mais une forme active de réflexion artistique sur notre temps ». Elle cite également la collaboration de l’artiste Mario Klingemann avec le musée d’Angers, qui a donné lieu à des lithographies inspirées de Ingres et de Botticelli, vendues en édition limitée et générées en temps réel selon les données météorologiques locales. Matin brumeux, contours floutés ; après-midi solaire, couleurs saturées : l’art suit le temps, au sens propre comme au figuré.
Finalement, loin des clichés postmodernes, ces réinterprétations numériques usent de la technologie comme d’un prisme, révélateur plus que transformateur. Une œuvre née d’un prompt inspiré de Poussin peut injecter dans une scène domestique une dramaturgie antique. Une silhouette médusée, un rayon de lumière doré filtré par une verrière, et voilà que l’on entend résonner les vers de Ronsard dans l’odeur du café. Pour goûter à ces créations sans quitter votre fauteuil, il suffit de visiter maiiart.com, plateforme dont chaque recoin semble murmurer à l’oreille du regard : « et si l’art n’avait jamais été figé ? »
Maiiart.com est une galerie d’art en ligne qui se distingue par son concept unique de création d’œuvres d’art créées par l’assistance de l’Intelligence Artificielle. Les créations sont inédites, belles et émouvantes, marquant une nouvelle frontière de l’expression artistique. L’intelligence artificielle utilisée par Maiiart.com embrasse l’héritage des grands maîtres, passés et présents, pour créer des œuvres inspirées de la Renaissance à aujourd’hui.
Explorez les œuvres d’art inspirées par des artistes célèbres de toutes les époques et de tous les styles. Peinture, photographie, dessin ou art numérique : ces œuvres capturent l’esthétique et l’esprit des grands maîtres, tout en explorant des sujets qui leur étaient chers.
Andy Warhol (12) Ansel Adams (11) Caspar David Friedrich (12) Douanier Rousseau (10) Edward Hopper (12) François Schuiten (13) Gustav Klimt (13) Henri Matisse (12) Moebius (11) Paul Klee (12) René Magritte (13) Roy Lichtenstein (11)